Nori Manderlier : Sa priorité? Veiller à notre santé
L'ingénieur Nori Manderlier est chargée, notamment, du contrôle d'équipements radio-diagnostiques, dans le secteur hospitalier et en dentisterie. Il est crucial d’optimiser ces outils pour une sécurité optimale du patient.
Un contrôle de qualité,pour une sécurité accrue.
Nori Manderlier a effectué un master en sciences de l’ingénieur industriel, orientation physique nucléaire. Elle a suivi une formation d'expert en radioprotection de « classe 2 » et détient le certificat en physique d’hôpital, spécialisation radiologie.
Nori est expert en radiophysique, spécialisée en radiologie et travaille pour Controlatom, une des filiales de Vinçotte. En outre, elle effectue le contrôle physique pour la dentisterie et donne des formations à la centrale nucléaire de Tihange.
Je veille surtout à la santé de mes concitoyens
Les différents aspects du contrôle qualité (contrôle technique et optimisation des appareils, conseils aux utilisateurs, expertise,…) occupent 3/5èmes de son travail quotidien, pour un cinquième d'administration et un cinquième pour les cours de la centrale nucléaire de Tihange et sa propre formation continue.
La radiographie est un outil indispensable à la santé des gens mais elle repose sur l‘utilisation des rayonnements ionisants. Son travail consiste à optimiser les images obtenues tout en minimisant les doses au patient
Craindre les maths?
Même si je n'étais pas mauvaise en mathématiques, ce n'était pas vraiment indispensable pour réussir les études d'ingénieur. Mais, cela aide. C'est la logique qui est essentielle (!).
Les études ne sont pas si difficiles, elles requièrent un peu de rigueur, comme toutes les études. Si le début est un peu théorique, l’application, dès le master, peut vraiment révéler une carrière ou, du moins, des aptitudes. Pour moi, être (un bon) ingénieur est davantage une question de caractère et de volonté. En effet, un étudiant médiocre peut se révéler un excellent ingénieur, l’inverse est vrai aussi ! »
Comment contrer la pénurie?
« Je prône la revalorisation du travail et de la fonction, la désacralisation des études, la revalorisation des salaires, ainsi que les possibilités visibles et réelles d'évolution de carrière. Si la Belgique manque d'ingénieurs, elle ira en chercher ailleurs, peut-être pas moins compétents mais moins coûteux, moins adaptés aussi aux marchés et aux mentalités européennes. Le métier d’ingénieur bénéficie encore d'une certaine aura. Si on fait l’effort de s’intéresser aux choses, le métier peut être - ou devenir - passionnant. Le travail est ce qu’on en fait et pas toujours ce qui est vendu sur papier. Et ce n’est pas les opportunités d'emploi, qui manquent ».
« C'est un métier où on ne s'ennuie jamais et où on peut tout recommencer sans perdre ses acquis »
Atouts requis
« Une bonne communication, l'autonomie, la fermeté, l'organisation, la rigueur, l'adaptation rapide font partie de mes principales qualités professionnelles. En outre, je dois faire preuve de souplesse et de mobilité. Même si c’est un travail est individuel, nous travaillons en équipe. Les ingénieurs sont adaptables aux fonctions. Les « bons » confrères que je connais sont dynamiques, réactifs, curieux et n’ont pas peur de se remettre en question.
A propos de Vinçotte
Ses 2.500 collaborateurs servent plus de 15.000 clients industriels au départ de son siège social, établi à Vilvoorde, et de ses 14 succursales disséminées dans le monde entier. A chaque instant, eu égard à son très haut niveau de compétence, Vinçotte garantit un service flexible et impartial.
Présente aux quatre coins du monde, Vinçotte offre plus de 130 services spécialisés en matière d'inspection, de contrôle et de certification, ainsi que d'analyses et d'essais. Ce, pour les applications les plus diverses dans les domaines de l'électricité, des engins de levage, des équipements sous pression, du génie civil, de la sécurité au travail, de la protection de l'environnement et de la protection contre les radiations (Controlatom).
