Thomas Peuvrel : A l'écoute des vibrations de la nouvelle STIB

Thomas Peuvrel

Pas moins de 300 métiers différents sont exercés au sein de la STIB. Parmi les plus atypiques, celui de Thomas qui mesure et analyse les vibrations, l'oreille tendue vers les doléances des riverains...

L'évolution technologique de la STIB repose sur l'expertise de ses ingénieurs

 

Non, il n'y a pas que des chauffeurs et des conducteurs! La STIB (Société de transports intercommunaux bruxellois) s'ouvre de plus en plus aux nouvelles technologies, eu égard à sa modernisation et à la multiplication d'entreprises sous-traitantes pointues qui collaborent avec elle. Il importe pour elle de pouvoir suivre cette évolution et ces aspects innovants qui viennent généralement du secteur privé. Dès lors, il importe pour la STIB de s'impliquer avec des ingénieurs compétents qui la représentent, pour pouvoir suivre ce que proposent ses sous-traitants, pour tout appliquer correctement pour que tout fonctionne bien. La STIB, l'opérateur de transports en commun de la capitale européenne, a besoin d'ingénieurs. Elle recrute d'ailleurs actuellement.


Originaire de Lille (France), Thomas Peuvrel est au service de la STIB depuis quelques années.


Garantie d'emploi

« Avant de travailler à la STIB, j'étais au service de la société Philips, à Louvain, où plus de 40% des ingénieurs ne sont pas belges. La profession d'ingénieur n'est plus assez valorisée. C'est vrai que pour devenir ingénieur il faut faire cinq années d'études pas forcément faciles. Par contre, cette formation permet d'être polyvalent et donc de toucher bon nombre d'industries. Le monde d'aujourd'hui a besoin d'ingénieurs. Il y a donc une garantie d'emploi au terme des études, si l'on accepte une certaine mobilité géographique, parfois ».

 

De beaux challenges en équipes!

« Au quotidien, mon travail me procure une grande satisfaction dans divers domaines: développement scientifique, programmation, réalisation et analyse de résultats de terrain, etc. Je travaille au sein d'équipes mixtes, avec des ingénieurs, des ouvriers, des techniciens, des chefs de gestion, des contrôleurs de voies, des cadres supérieurs. A la STIB, le panel de toutes les tâches et fonctions est très large. Il n'y a pas de clivages ».


« Pas de routine à la STIB! »

« J'ai rejoint le bureau d'études « Voies et lignes aériennes » de la STIB, voici deux ans et quelques mois, après un apprentissage obligatoire dans le domaineCOCA ferroviaire, et une formation spécifique au contact rail-roue, qui est à la source des problèmes vibratoires et donc acoustiques. L'autre partie de mon travail consiste à conseiller dans le cadre de la mise en place de nouvelles infrastructures qui prennent en compte les problèmes vibratoires (cahier des charges, gestion de mesures avec notre bureau d'études externe, etc.). Par ailleurs, je suis les plaintes des riverains et j'effectue des mesures de contrôle et d'investigation pour tout ce qui touche aux problèmes de bruit générés par les appareils de voies. Et il y a le contrôle des niveaux vibratoires à l'extérieur des habitations. J'effectue parfois des analyses dans les tunnels, pendant quelques nuits consécutives ».

 

Une entreprise attrayante

« J'interviens ici avec une certaine expertise. Auparavant, je n'aurais pas eu l'idée de postuler à la STIB. Car, l'image que j'en avais était celle d'une société de transports publics avec des applications assez lourdes. L'entreprise a beaucoup évolué, ces dernières années. C'est d'ailleurs elle qui m'a contacté afin de savoir si je voulais développer un projet spécifique. A l'intérieur d'une société comme la STIB, qui occupe près de 7.000 personnes, on jouit d'une certaine liberté pour promouvoir son corps de métier et son expertise. On peut y appliquer ce qu'on a appris auparavant, que ce soit à l'université ou pendant son expérience professionnelle ».

 

Stabilité d'emploi

« A la STIB, on peut travailler à plus long terme. On peut donc voir la réalisation d'un projet qu'on a initié ou sur lequel on est embarqué. C'est le cas, notamment, de l'automatisation du métro, à l'horizon 2018 ou 2028. Ce sont des projets énormes ».

 


STIB

 

 


Voir tous nos Challenges