Tom Verhaegen - Il œuvre à la rénovation du beau patrimoine

Nys

 

Depuis 1992, Tom Verhaegen est titulaire d’un diplôme d’ingénieur industriel, spécialité Construction de la Haute Ecole de Gand (BME).


Il est actuellement Chef de service et ingénieur d’affaires au sein de la société Ronveaux Rénovation, filiale de la S.A. Groupe Ronveaux, à Ciney dont il a intégré le groupe en 1995.

 

Des monuments prestigieux…

 

Tom a déjà pris part au sauvetage d’édifices très connus dans notre pays : le site de Tours et Taxis, le beffroi de Mons, les façades du Casino de Bruxelles du boulevard Anspach, la restauration de plusieurs façades de la place des Martyrs, la rénovation de l’immeuble Brusilia (Schaarbeek), la réalisation du nouveau siège de la STIB, rue Royale et, parmi de nombreux autres beaux projets aboutis, l’édification du nouveau siège de la firme Vivaqua au boulevard de l’Impératrice.  

 

Bilinguisme et innovation

Pour Tom, le bilinguisme, dans le cadre professionnel, est crucial.
Il importe, dans le même temps, de pouvoir motiver toute une équipe, outre le fait d’être très précis dans les chiffres et dans la préparation des travaux.

« Il est également capital d’innover et de chercher de nouveaux marchés, avec de nouvelles techniques et des partenaires sérieux comme celui qui nous permet de rénover, en ce moment, des bassins de natation, selon une nouvelle technologie développée en collaboration avec l’entreprise italienne Myrtha Pools », souligne-t-il.


Un employeur en béton !

« Une fois mes études terminées, j’ai déposé mon CV un peu partout, en Flandre et à Bruxelles. C’est là qu’un bureau d’intérim m’a téléphoné, me proposant un emploi d’ingénieur dans une entreprise de béton architectonique qui appartenait au Groupe Ronveaux. Cela s’appelait, à l’époque, IPCC (International Precast Concrete Cy). C’est là que Madame Marie-Anne Belfroid m’a engagé, principalement, pour suivre certains chantiers, pour en faire le suivi administratif et pour restaurer les pièces d’origine.

Après un an passé dans cette société, j’ai été transféré au bureau d’études de l’entreprise Ronveaux, à Ciney. J’étais heureux de pouvoir travailler pour le compte d’une grande société jouissant d’une telle réputation. Les ingénieurs présents m’ont bien entouré et m’ont appris beaucoup de choses. Le travail me plaisait bien même si, à la longue, je me suis un peu lassé des activités basées principalement sur le calcul. Le terrain et l’exécution des chantiers me manquaient. 

Entre temps, Ronveaux a repris une société basée à Bruxelles, Coprobat, en 1994. Il y avait nécessité d’engager un ingénieur bilingue, pour gérer l’ensemble des dossiers néerlandophones. J’ai accepté cette mission.

 

Tour

 

« Le plaisir de réussir un chantier »

Je suis ingénieur d’affaires. Cela signifie que je gère un dossier du début jusqu’à la fin, en partant du cahier des charges en passant par la phase d’étude, jusqu’à la remise de l’offre.

Le travail consiste également à vendre un projet, une proposition technique, tout en ayant le bon prix et en utilisant la bonne méthode. Une fois que le marché est remporté, commencent, alors, la préparation du dossier et les négociations avec le conducteur qui va
exécuter le travail. Dès qu’un problème survient sur le chantier, il s’agit, bien sûr, d’être présent et d’organiser les réunions de chantier.

Il faut également effectuer le suivi administratif, le suivi financier et le suivi relatif à l’aspect sécurité. Cela va jusqu’au service après-vente et à la clôture du dossier. L’ingénieur doit évidemment avoir, au travers des différentes étapes d’un projet, une bonne connaissance des matériaux.

Mon activité de prospection commerciale est assez limitée, si ce n’est la défense de mon offre de prix : un  moment clé dans la réalisation. Toutefois, grâce à son excellente réputation, notre société ne doit plus aller chercher le client. C’est souvent l’inverse qui se produit »

 

Un réel engouement

« Au moment de m’engager dans ces études, il y a avait un engouement pour les métiers touchant aux bâtiments, aux chantiers. J’ai hésité, à un moment donné, entre les professions d’architecte ou d’ingénieur en construction. J’étais davantage intéressé par le côté technique que par l'aspect création.

 C’était mon projet personnel. Il n’y avait pas d’autre ingénieur dans la famille. La décision d’entreprendre mes études d’ingénieur a été prise à la fin de mon cycle d’enseignement secondaire ».

 

La satisfaction de la réalisation

« Les études d’ingénieur, dont le niveau n’est, certes, pas à sous-estimer, s’étalent sur quelques années. Cela peut faire un peu peur aux candidats ingénieurs. Pourtant, il ne faut certainement pas négliger le plaisir que procure, au quotidien, la profession.
D’autre part, certains clichés d’une autre époque, relatifs à la profession, ont peut-être, encore cours, hélas, aujourd’hui.   

Mon plus grand bonheur, dans le cadre de mon métier, est de pouvoir contempler l’aboutissement d’un projet, la réalisation finale. Se remémorer les phases successives de la rénovation d’un immeuble, comme Tours et Taxis, cela procure une belle satisfaction personnelle ».  

 

Tour

 

Mons

Il a participé au sauvetage de Tour et taxis

 

Gigantesque complexe de dédouanement et d’entreposage de marchandises sous douane, d’une superficie de quatre hectares, le site de Tour & Taxis fut, pendant près d’un siècle, le nœud central du transit des marchandises de la capitale.

 

Il accueille actuellement des événements en tous genres.

 

Avant sa rénovation, comme tous les entrepôts douaniers européens, ce gigantesque complexe a perdu sa raison d’être avec l’ouverture des frontières européennes. Tours et Taxis a été racheté, en 2001, par une société privée ayant pour missions de le développer et de le gérer.

 

La rénovation des bâtiments existants, entreprise en concertation avec la Commission Royale des Monuments et Sites, est terminée, depuis plusieurs années.

Ce sauvetage est exemplaire, à bien des égards.

 

Les photos nous sont offertes par le Groupe Ronveaux


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